Center Parcs Lac de l'Ailette

Un article publié sur Ptitmath en décembre 2008 suite à un séjour de deux jours à Center Parcs... 

Me voilà de retour d'un week-end passé à la découverte d'une nouvelle destination (du moins jamais expérimentée par moi-même), Center Parcs du lac d'Ailette, en Picardie.

Le but de la visite : un anniversaire. Le choix est sympa, puisque je ne connais absolument pas cette destination, à laquelle j'associe des retraités faisant du vélo, des grands arbres et des chemins de feuilles mortes, avec au centre une bulle de verre sous laquelle se tient une grande piscine (merci la pub!) =) Il était donc temps que j'expérimente moi aussi cet acteur du segment touristique français, et c'est aujourd'hui chose faite.

 Classique, non?

Sur les bords du lac de l'Ailette se tient un immense parc constitué de petits cottages, les uns donnant directement sur le lac, les autres sur la forêt. Entre ces cottages, des parcs, des bois, des activités naturelles comme de l'accrobranche, des parcs à vélos... Au moins la pub ne mentait pas, on est vraiment en pleine nature. Au centre de ce parc, l'Aquamundo. Il s'agit d'un bâtiment regroupant le centre aquatique assez vaste, mais aussi les restaurants, le marché (nom donné au supermarché), boutiques de vêtements, salles de jeux, espaces de vente... Bref le centre de vie.

Le week-end fut très agréable et reposant, et je me suis amusé à me prendre pour un cabinet conseil (ce que devrait être mon vrai métier... bref) pour optimiser ce site plein de potentiel, malheureusement pas toujours bien exploité. Allons-y : Re-Experience it! :)

La première image : comme je le rabache dans mon mémoire, l'accueil passe obligatoirement par la perception des visiteurs. Il n'y a que cela qui compte lorsqu'on veut réussir un accueil de qualité. il faut donc se mettre à leur place pour comprendre ce qu'ils sont amenés à voir, à entendre, à ressentir. Et la première chose que nous sommes amenés à voir en arrivant à Center Parcs est... une barrière, avec un panneau Sens Interdit cassé. Oui, le parc est interdit aux voitures, il nous faut nous garer sur un parking à proximité. En fait les voitures sont autorisées à approcher les cottages juste pour charger et décharger les affaires (encore heureux ^^). Comme première image, il y a mieux... L'Aquamundo est situé tout de suite en face de nous. C'est le centre de vie et de loisirs, et on peut y venir à la journée moyennant finances bien évidemment.

 

Le layout : Nous nous allons à droite à la découverte de notre cottage. On emprunte pour cela de petites routes naviguant entre les maisonnettes... et les piétons (car nous sommes en voiture, il faut bien qu'on décharge!). Pas de chemins spéciaux pour eux, alors difficile de circuler, car les voies sont très étroites. Nous sommes situés assez loin du centre aquatique, environ dix minutes à pieds. Il y a à cela des avantages et des inconvénients : nous sommes au calme avec cette impression d'être perdu en pleine nature, mais nous sommes loin, et sans vélos, et cela nous interdit les aller-retours sans cesse entre l'Aquamundo et le cottage. Ce qui veut dire que la piscine passée, rentrés à la maison, nous avons trop la flemme de repartir au centre... Du chiffre d'affaire en moins pour eux! :) Des panneaux indicateurs sont heureusement présents pour nous guider, car le centre aquatique n'est pas visible depuis le reste du parc, le bâtiment étant trop bas. Qui a pris sa boussole?

Le cottage : sympa bien que réduit au strict minimum. Trois chambres assez confortables, un salon assez grand avec kitchenette, et une bonne cheminée. Il y a aussi une terrasse pour les journées chaudes, ce qui n'était pas le cas ce week-end :) La déco n'est pas le fort de la maison, mais cela reste agréable et confortable, voire cosy. Évidemment, nous avions pris le moins cher, cela doit être plus sympa dans les gammes supérieures.

Le concept : pas de voiture, vous êtes à pieds, dans la nature. Et c'est pour moi une critique fondamentale. Dans ma tête, Center Parcs = Vélos... Mais ceux-ci sont payants. Comme la majorité des activités d'ailleurs, et elles ne sont pas données. C'est dommage car la voiture étant interdite, il n'y a aucun autre moyen de transport à part ses jambes. Handicapés tenez bon! Je regrette que les vélos ne soient pas fournis directement avec notre maisonette, ce qui m'aurait incité à faire plus d'une fois le tour du Resort, et à explorer le parc et ses activités. Nous avons quand même fait une ballade très agréable à la découverte des différents cottages, on va pas se laisser aller :D La seule activité gratuite est Aquamundo.

 Ce qu'on voit avec le toit en pente : Aquamundo... Il faut le savoir.

Aquamundo : un parc aquatique, du ressort d'Aquaboulevard, en plus familial. Beaucoup mieux thémé, et très agréable avec son concept de jungle. Il y a des plantes partout et l'éclairage donne une ambiance particulière à ce centre. Une piscine à vagues, une rivière lente, une rivière sauvage (à déconseiller aux fragiles : chaque descente me donnait l'occasion de me faire mal!) des toboggans et deux jaccuzzis... mais on reste dans le familial. Je veux dire par là : pas de toboggans à pics, pas de vagues de trois mètres, pas de bouées. C'est du soft. Il y a aussi une grande aire pour les enfants. Je lui reprocherais son plan général difficile à suivre. L'orientation n'y est pas facile ainsi que l'accès aux différentes activités. Mais bon, c'est quand même pas mal.

 Autour d'Aquamundo, comme je l'ai dit, ce sont les activités annexes. Mais c'est aussi le hall d'accueil du Resort... et en tant que hall d'accueil, on a vu mieux. Pas de hauteur sous plafonds, des tuyaux apparents, et encore une orientation difficile. On peut dire qu'ils n'ont pas misé sur la première impression! Trois ou quatre restaurants différents sur différents niveaux, que l'on n'a pas testé. Et d'autres activités comme le Bowling, la salle de jeux... Il y a aussi en extérieur, et ça c'est très sympa, un petit port avec bateaux à louer, pédalos, barques...

 Les sports : ça non plus, on l'a pas testé ^^ Je me préserve :D Mais bon il faut dire que là, c'est pas le fun qui est mis en valeur. Il y a une halle des sports... une sorte de gymnase où l'on peut venir faire un badminton, du volley, du tennis... payants encore!

La cible : et bien il n'y a pas de doute, c'est familial! Je crois que nous étions les seuls jeunes de tout le resort. Parents avec enfants : bienvenus! Ca me faisait d'ailleurs penser à des centre catholiques pour se retrouver en famille et partager des moments de joie. Au bout du compte, je m'attendais à un produit que je n'ai pas vraiment trouvé, car si on ne sort pas le portefeuille, malheureusement, on tourne en rond. Je n'ai pas étudié leurs offres, mais le minimum serait de nous offrir les vélos pour que nous puissions nous déplacer. Un pass premium all inclusive serait aussi le bienvenu, pour ne pas avoir à sortir la carte de crédit à chaque fois et avoir cette désagréable impression de me faire avoir. Si à la base mon chalet coûte 50 euros de plus mais me donne l'accès à toutes les activités, je suis preneur :)

Mais je changerais aussi légèrement le concept, en gardant l'aspect détente certes, mais en y ajoutant d'autres paramètres. Pourquoi ne pas faire des "quartiers" spécialisés. Les cottage seraient regroupés par style architectural, et par activités proposées : le bord de l'eau, la forêt, les marécages... J'y développerais plus de sport-loisirs parce que le volley ou le tennis, c'est sympa, mais c'est plus marrant les accro branches, les tyroliennes, le jet-ski, l'escalade. Ces activités je les pratiquerais au coeur des quartiers, par exemple ballade en barque dans le quartier marécage.

Sur le layout, je recentrerais l'Aquamundo pour que les maisons les plus éloignées ne soient pas à plus de dix minutes à pieds. Je créerais des chemins spéciaux pour les piétons, sachant que les voitures doivent pouvoir accéder à leur résidence à un moment ou à un autre. Je retravaillerais l'arrivée dans le centre en créant un espace d'accueil décentralisé, avec vue sur l'Aquamundo, symbôle du centre. Pas de barrière, ou alors naturelle. Je rendrais l'Aquamundo visible depuis tout le Resort en augmentant sa taille, ou du moins en rajoutant des éléments qui le rendent visibles. C'est l'élément fort du parc, le coeur même des activités. Il doit pouvoir nous attirer de loin et être un marqueur d'espace, un référent identifiable de n'importe quel endroit.

Sur le centre aquatique, j'aggrandirais le côté détente en rajoutant des jaccuzzis, et en augmentant l'espace Spa, en le rendant pourquoi pas gratuit (on peut réver...). Si cela n'est pas possible du fait du monde, alors pourquoi ne pas créer des relais Spas dans chaque "quartier", avec une "quiet pool", un sauna/hammam et une petite salle de sports. Rien de mieux pour se détendre avant de se coucher :) J'ajouterais un peu de fun en ajoutant quelques toboggans simples mais efficaces (les fameuses courses de glissades, et en insérant les bouées!)

Sur l'architecture, je tenterais de différencier les cottages en proposant une architecture avec ambiances différentes. Québécoise, chalets de montagne, Bayou, cabanes... les idées ne manquent pas, et permettraient une meilleure appropriation de son quartier, et surtout différenciation de sa maison de celle du voisin...

Center Parcs est un concept original en soi mais qui selon moi n'a pas poussé assez loin sa thématique, et a oublié quelques fondamentaux d'accueil. La preuve, lorsque nous arrivons en voiture, nous ne savons pas très bien quelle est la marche à suivre : "où aller? On se gare? C'est la petite guérite le point d'accueil?". Et je crois sincèrement qu'ils vont souffrir avec l'arrivée sur le marché des Villages Nature, près de Disney... L'accueil : c'est un métier, et le design d'une expérience aussi. Mais ça, c'est une autre histoire!

Disneyland reconsidéré

Article publié sur Ptitmath le 3 juin 2008

Consuméristes, superficiels, aveugles… Les adjectifs ne manquent pas pour qualifier les amateurs des parcs Disney. Mais les voyages en train ne font pas que m’ennuyer, ils me permettent aussi de réfléchir un peu. Et tout d’un coup je me suis posé la question : « Pourquoi les parcs Disney plutôt que d’autres ? Qu’y a-t-il derrière ? »

Parce que aussi loin que je me souvienne, je ne suis jamais allé à Disneyland pour consommer ! Ou alors consommer du plaisir peut-être… Machine à rêves disent certains, usine de carton-pâte pour d’autres. Où se situe la vérité ? Ma vérité en tous les cas est que sont bien mal informés, et en tous les cas biaisés par les apparences, les détracteurs de Disneyland. Il y a certes autre chose derrière tout cela. On dit souvent pour certains phénomènes que le tout est supérieur à l’addition des particuliers. C’est je pense le cas pour Disneyland.

Walt présentant son projet au monde...

Car je suis allé au Parc Asterix, je suis allé au Futuroscope, je suis allé à Walibi, Europa-Park, Universal Studios, différentes fêtes foraines, différents parcs… Jamais je n’ai retrouvé cette expérience qui est propre à Disneyland. Son fondateur, Walt Disney, avait visé juste. C’est bien plus que de simples attractions mises bout à bout, et malheureusement cette vision originelle et originale n’est pas perçue par tout le monde chez ses concepteurs actuels.

Célébrer les richesses du passé, espérer dans les promesses de demain. Disneyland se devait d’être avant tout une célébration. Une célébration dans laquelle vous, visiteurs alliez apprendre et expérimenter. La légende dit que cette idée est venue à Walt alors qu’il amenait ses filles au parc, et que lui-même s’ennuyait beaucoup pendant que celles-ci s’amusaient sur le carrousel. Il adorait aussi les expositions universelles, les « world’s fair » et participa à quelques-unes. Mais à la fin de la journée, il était exténué, et ses pieds le faisaient souffrir. C’est là qu’il eut le déclic. Tous ces gens se pressaient dans ces expositions universelles pour découvrir le monde, Disneyland proposerait le même format. Disneyland serait une vitrine du savoir-faire de l’industrie américaine et proposerait des expériences uniques en innovant dans tous les domaines, comme le transport par exemple. Disneyland serait un lieu convivial, où l’on pourrait venir en famille. Car ce serait avant tout un parc, comme n’importe quel parc. Sauf que celui-ci, on ne s’y ennuierait pas. La ballade à travers des paysages variés serait aisée, et le parc serait conçu et aménagé pour éviter la fatigue et la lassitude. Il y en aurait pour tous les goûts, et l’environnement lui-même raconterait une histoire dans laquelle les visiteurs se plongeront pour aller au devant d’aventures inédites auparavant.

De l'esquisse à la création... Il y a du chemin à parcourir entre l'idée et le résultat

L’Histoire, Disneyland la raconterait. L’héritage américain, la conquête de l’Ouest, les différents présidents, la révolution industrielle du XXème siècle. Non Disneyland ne serait pas un site neutre dans lequel on ne pourrait rien faire. Il y a des messages à faire passer. L’avenir, Disneyland le promulguerait, en mettant par exemple en place le premier monorail des Etats-Unis, en faisant visiter la maison du futur, en expliquant l’espace aux visiteurs curieux… Mais tout cela ne serait pas ennuyeux pour autant, car toujours mis en scène dans un souci du détail propre à la firme Diney.

Le pari de Disneyland était de devenir une sorte d’exposition universelle dans laquelle la famille s’épanouirait. Voyez que cela va plus loin que du simple carton-pâte et des boutiques de peluches… Car la force du concept réside aussi dans son aménagement : un parc en étoile, avec un centre, désigné « hub », duquel partent les différentes branches, menant vers des aventures précises. Pour guider les visiteurs, des points focaux érigés dans le ciel. Carton-pâte vous avez dit ? Mais au fait… qui a dit le contraire ?

Là est une autre force du concept. Malgré toutes les déviations des détracteurs, il n’a jamais été question de vous faire croire à un autre monde, mais seulement de vous mettre dans de bonnes conditions pour imaginer votre propre aventure. Croire n’est pas l’objectif, mais imaginer si. Stimuler l’imagination cachée au fond de nous… et pour cela, chaque détail a son importance. C’est marrant comme je ne me crois pas du tout au temps des gaulois lorsque je marche dans le Parc Asterix… Par contre, je m’imagine facilement la vie du Far West en flânant dans Frontierland. Ils allaient dans ce saloon boire une verre en revenant de la mine… alors que le propriétaire de cette même mine surveillait tout cela du haut de sa maison… aujourd’hui hantée d’après la légende. On voit même les traces des sabots de chevaux dans le sol, ils ont du passer il n’y a as si longtemps…

Je me souviens construire des cabanes de coussins et couvertures dans ma chambre, aidé de ma sœur… Pensais-je une seconde que mes coussins étaient du bois, et mes peluches des armes à sous-munitions ? Jeune mais pas bête ! Mais on se l’imaginait, on se racontait des aventures comme cela. Pour des adultes, des coussins et des couvertures ne suffisent plus, il faut plus que cela. Le détail devient important et la mise en condition essentielle. Disneyland réussit son pari ainsi.

Cela a quand même plus d’ambition qu’une ode à des « manèges construits dans le seul but de nous prendre notre fric ». Oui car malheureusement c’est ce que bien souvent pensent les gens qui m’entourent… S’ils savaient que je vois là dedans plus que cela. Que je vois une inspiration visionnaire, une métamorphose de l’urbanisme, une philosophie de la vie… Reconsiderez la question ! Bien sûr l'entrée coûte cher... Malheureusement, tout se paye ma ptite dame! Mais derrière cette barrière de l'argent, une autre philosophie est à découvrir =)

La médiathèque du Val d'Europe

Article publié sur Ptitmath le 4 décembre 2007

Jouons un peu à l'urbaniste ^^ Je découvre aujourd’hui même le bunker du Val d’Europe, ouvert récemment sur la place d'Ariane, au centre de Val d’Europe… Je m’y intéresse, car c’est quand même ma formation, et que aussi, je vais bientôt vivre à proximité, et que ma foi, j’avais envie de donner mon avis là-dessus en tant que simple passant qui passe et aperçoit ça… car parfois, je me demande ce qui passe par la tête des gens…

Les services fournis par cette médiathèque sont à vrai dire assez sympas : déjà il y a quelques bouquins (heureusement...)… Certes, je ne l’ai pas trouvé très très fournie, mais bon. Un grand rayon CD et DVD qui peut être sympa pour les soirées longues, ou les films jamais vus. Bien sûr, tous les journaux en libre accès, et chose que j’aime bien, des labos de langue. Oui, parce que bon j’aimerais perfectionner un peu mon anglais, et comme j’ai pas envie de payer pour ça ^^… Maintenant, pour l'avoir essayé... je crois que la méthode "speak with an american man/girl" est meilleure ^^

L’inscription pour les étudiants est de l’ordre de 5 euros, ce n’est pas faramineux, et avec ça on peut venir se logger sur internet, et m’a-t-on dit, le wi-fi sera disponible en 2008… Dans ma tête je me vois déjà installé sur une table, avec mon PC portable, à bosser mon mémoire… La preuve, j'y étais cet après midi et… j'ai écrit cet article... Damned!

Le transformateur électrique la médiathèque du Val d'Europe!

Mais alors, ce qui me fiche hors de moi… ce que je trouve pathétique et du plus mauvais goût c’est… son architecture ! Paul Chemetov en est le responsable, mais qu’est ce que c’est laid ! On dirait un énorme bunker posé là… Regardez les photos. En fait, pendant la construction, je me disais que ça allait être une très chouette médiathèque, avec de grandes baies vitrées… Quoi de mieux que la lumière naturelle pour lire et se sentir bien ? Et bien non ! Certes, les grandes baies vitrées sont bien là, mais l’architecte a cru bon de mettre en face des plaques de marbres, dont certaines, par ci par là, son un peu penché, histoire de faire joli… Alors on a de grandes fenêtres, on est bien content, mais la vue est totalement obstruée. Laisse tomber la lumière du jour et contente toi de la lumière artificielle… c’est très éco-friendly.

La voilà sans sa couverture affreuse... et je suis sûr que cette couverture n'a pas été gratuite ^^ Ca quand même une autre allure, non?

Donc d’intérieur, c’est très laid, mais d’extérieur, n’en parlons pas. Je sais pas, imaginez une forteresse, avec des petites fenêtres pour passer le fusil… Voilà à quoi cela me fait penser. Au rez de chaussée, un grand mur (bientôt tagué, j’en suis sûr !) Pas d’entrée face à la rue, l’entrée est cachée derrière, je croyais que c’était un local à poubelle en passant devant (véridique!). Et voilà, c’est en plein centre-ville, c’est face à l’université, et pour moi, c’est un échec ! 

Val d’Europe est composé de telle sorte qu’il doit y avoir une harmonisation des différents immeubles, sauf pour les immeubles spéciaux ou institutionnels qui doivent être de forme spéciale pour indiquer leur fonction spéciale (et re-spécial). C’est pour cela que la médiathèque, mais aussi le centre commercial, la mairie de Serris, la gare RER ou les écoles sont aussi… bizarres. Oui on voit que ce sont des trucs spéciaux, mais pour ma part, ça me donne pas tellement envie de rentrer dedans !:/ Ahlala ces architectes ! ^^

La Résidence Alpha

Article publié sur Ptitmath le 13 Mai 2008

Plus le temps passe, et plus je me rends compte des incongruités qui qualifient l'immeuble dans lequel je réside actuellement. Incongruités est même un bien faible mot tellement la gestion de cet ensemble devient de plus en plus nulle.

L'immeuble en lui même est déjà un problème. A l'heure des idées de mixité sociale et de mélange des genres, la résidence Alpha se dresse comme une barrière au milieu du Val d'Europe. Le Val d'Europe manque d'appartements de petite taille (studios, F2), dû à une volonté politique de privilégier la clientèle familiale. La résidence Alpha a voulu prendre le contrepied de cela et ne propose donc QUE des appartements de 20 m². A l'origine prévue pour être une résidence étudiante, elle a finalement ouvert ses portes à tout le monde, en en faisant donc un ensemble de logements sociaux de premiers choix. Et ils sont tous donc concentrés dans cet immeuble, entre les vendeurs à la sauvette de Disney, les Cast Members en attente d'un appartement un peu plus grand, les familles ne pouvant s'offrir plus. Une population qui ne se fixe pas et ne prend donc pas soin de son habitat... et ça c'est rien de le dire!

Non seulement d'être mal conçu dans les logements, c'est mal conçu dans son approche. Par exemple, lorsqu'on sort de l'immeuble, il n'y a pas de pavés qui rejoint la route... non, c'est la boue. Pour aller sur la route, il faut marcher une dizaine de mètres à droite ou à gauche, et encore, à cet endroit là, les pasvés sont encombrés d'un lampadaire. Magnifique.

Les poubelles, ou le jardin version forêt vierge devant l'immeuble...

Car cette résidence a déjà la réputation d'être... un dépotoir. Il n'y a qu'à voir les poubelles qui débordent en permanence, l'entrée de l'immeuble avec deux ou trois sacs poubelles qui trainent, les affiches dans le hall demandant aux locataires de ne pas laisser leurs animaux faire leurs besoins dans les parties communes. J'accuse le gestionnaire d'être un nul, et le gardien, un fainéant. Car si ce dernier faisait son boulot, et dégageait les sacs poubelles quand ils s'entassent, ça ne ferait pas d'appel d'air!

Qui les fautifs? locataires ou gardien... entre les deux mon cœur balance. Pas de serrure?

La moquette premier prix dans les couloirs s'éffiloche et est remplie de tâches. Les ampoules des appliques murales sont changées... un jour peut-être, l'obscurité c'est agréable. Une tâche de liquide bizarre jonche l'escalier depuis deux semaines (je m'en suis rendu compte en marchant en plein dedans avec mes pantoufles! lol)... personne ne le nettoie? Le sol de la salle des boîtes aux lettres est jonché de papiers et tracts divers... il n'est pas venu à l'idée du gardien d'installer une poubelle? Et enfin, je vois ce matin que la laverie est fermée jusqu'à nouvel ordre pour cause de dégradation... Et comment fait-on quand on n'a pas le droit de mettre une machine à laver chez soi, justement parce qu'il y a une laverie?

Service Auchan personnalisé?...

Des fois, j'ai envie de payer mon loyer sans mes charges, tellement je trouve tout cela est mal entretenu! Je n'en reviens pas qu'on en arrive à ce point là, et je compte bien écrire une lettre à la gestionnaire... parce que bon, c'est aussi chez moi! :/

Re-Experience it!

Notre vie est faite d'expériences, plus ou moins inoubliables. Elles nous arrivent, comme ça, sans que l'on s'y attende. Mais si nous devions définir le concept "d'expérience", comment ferions nous? Pas si facile... Pourtant, c'est le métier de certaines personnes que de créer de nouvelles expériences, et au fond, j'espère que ce sera un jour le mien! :)

Walt Disney disait qu'il ne pouvait s'empêcher, lorsqu'il se rendait dans un lieu, de retravailler mentalement ce lieu, de voir comment il pouvait être optimisé, amélioré, développé pour coller aux attentes des visiteurs, afin de proposer une expérience parfaite. Mais les expériences n'existent pas seulement dans les parcs Disney. Elles sont de plus en plus privilégiées par les "Doers", ceux qui créent de nouveaux espaces de vie, comme les centres commerciaux, les restaurants, et même les villes. Alors ce blog est une tentative d'approche de cette notion en analysant, critiquant et proposant de nouvelles pistes de travail sur le monde qui nous entoure.

J'y pensais depuis un certain temps, et j'avais d'ailleurs écrit quelques articles sur "Ptitmath", suite à mon séjour à Center Parcs par exemple :D. Et récemment, Grandmath m'a donné le coup de boost qui me manquait pour enfin se lancer. Ce blog va se focaliser sur ce genre d'expériences, sans pour autant les intellectualiser. J'ai envie de garder mon propre style. Juste une envie de partager mes idées, mes envies, mes coups de gueule, mes coups de coeur sur ce que je suis amené à vivre au quotidien, à voir, à ressentir. Car que je me rende à Center Parcs, que je dorme au Disney's Davy Crockett Ranch, ou que je prenne le RER, j'ai toujours dans l'idée que les choses pourraient être grandement améliorées, majoritairement dans l'aménagement des espaces, dans la gestion du site, dans le sens de l'accueil...

Re-Experience it! vous propose donc de "refaire le match". De reprendre le concept, de le remettre à plat, de pointer les fautes et souligner les trouvailles géniales. Peut-être qu'un jour, ça servira à quelque chose... :) One man can make a difference!